L’AMF, au service des maires et des présidents de communautés
Créée en 1907, reconnue d’utilité publique dès 1933, l’AMF est aux côtés des maires et des présidents d’intercommunalité, dans le respect des valeurs et des principes qui ont prévalu depuis sa création : défense des libertés locales, appui concret et permanent aux élus dans la gestion au quotidien, partenariat loyal mais exigeant avec l’État pour toujours mieux préserver les intérêts des collectivités et de leurs groupements.
34 486 maires et 1 481 présidents d’EPCI en sont aujourd’hui adhérents.
Une forte légitimité
L’histoire de l’AMF est celle de la défense des libertés locales. L’association veille sans relâche à ce que la décentralisation garantisse aux communes une réelle autonomie de gestion des affaires locales et s’implique avec force pour que les maires disposent de moyens juridiques et financiers suffisants pour assurer leurs missions. Du fait de la diversité de ses représentants et de la qualité de ses services, l’AMF est reconnue comme une force de proposition, en capacité réelle d’entretenir un dialogue permanent avec les pouvoirs publics.
Force de proposition et de représentation, l’AMF intervient comme interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, très en amont des projets, partout où se jouent l’avenir des communes, de leurs groupements et les conditions de leur développement.
Dans le cadre de leur activité de conseil et d’aide à la décision, les services de l’AMF exercent un suivi continu de l’actualité législative et réglementaire des collectivités. Ils conduisent un travail d’expertise approfondie qui permet de délivrer des conseils personnalisés aux maires et aux présidents de communautés.
Une aide de 150 euros pour permettre aux Français de 28 000 communes d’accéder au bon débit en attendant la fibre
On n’ose encore l’imaginer mais d’ici quatre ans, la connexion internet de tous les Français devrait passer par la fibre optique. Les déploiements sont en cours partout dans le pays. D’ici là, le gouvernement avait promis à chaque foyer d’accéder à du bon débit (8 Mbits/seconde) à la fin de l’année 2020.
Force est de constater qu’il y a du retard. Pourtant, le gouvernement a ouvert, en 2019, le guichet « Cohésion numérique des territoires ». Sa vocation : permettre aux entreprises et particuliers français « non-couverts correctement par les réseaux filaires » d’obtenir du bon débit via des technologies sans fil. L’Etat prenant en charge jusqu’à 150 euros le montant du coût d’équipement, d’installation ou de mise en service de la solution sans fil, « retenue par les opérateurs locaux et nationaux* et labellisée « Cohésion numérique des territoires » . »
28 000 communes
Pour tenter encore d’accélérer le mouvement devant le besoin de bonne connexion internet exprimé par les Français pendant le confinement, le gouvernement a décidé, le 1er juillet 2020, de « simplifier l’éligibilité du dispositif ». Ainsi, « toutes les communes de la zone d’initiative publique, comprenant au moins un local sans bon haut débit filaire, soit 28 000 communes au total, ont été rendues éligibles au dispositif et donc à l’aide de l’Etat ».
La communauté de communes de Sancey-Belleherbe (Doubs) ne sera pas concernée, elle est devenue, hier, la première intercommunalité de Bourgogne-Franche-Comté à être 100 % fibrée. Toutes les communes n’ont pas cette chance. Selon les projections du gouvernement, le guichet, ouvert jusqu’au 31 décembre 2021 et accessible ici., concernerait près de 4 millions de foyers et d’établissements français situés essentiellement dans des petites villes ou en zone rurale.
Trois technologies
Les Français qui n’ont pas accès à une bonne connexion internet peuvent donc se rendre dès à présent sur le site de l’opérateur de leur choix pour savoir s’ils peuvent bénéficier d’une technologie alternative à la fibre et par conséquent de l’aide de l’Etat. Attention, les offres labellisées ne s’appliquent que s’il est question de l’une des trois technologies suivantes, précise le gouvernement : la boucle locale radio (Très haut débit radio, Wifi, Wimax…) « qui donne accès à internet via un réseau d’antennes déployées par un opérateur spécialisé » ; la 4G fixe « qui fonctionne grâce au réseau d’antennes mobiles, installées par les opérateurs de téléphonie mobile » ; l’internet par satellite, « qui donne accès à internet par l’intermédiaire de satellites géostationnaires couvrant l’ensemble du territoire français ».
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